Les joyeux retraités en voyage

132. Golf d'hiver

Dimanche le 8 février 2009

 

On avait le choix entre un terrain de golf à 150$ par joueur ou un autre à 26$. Évidemment, cheap comme on est, on a pris la mauvaise décision. Dans la publicité, on mettait l’emphase sur le fait que le club était en train de se remettre de l’ouragan de 2005. Pour 26$, on croyait faire le deal du siècle. On en a eu à peine pour notre argent. Un peu comme un règlement de divorce, Katrina n’est pas seulement partie avec la maison, elle a emporté le gazon aussi. Le parcours était jaune et les verts étaient bruns. C’était ma première partie en tant que senior (50 ans) et disons que ma performance ne passera pas à l’histoire. Tout autour du terrain, on peut constater les dégâts causés par la tempête : des arbres arrachés, d’autres coupés, des dalles de béton orphelines et des terrains à vendre où il ne reste que les pilotis d’une construction emportée. Il y a des constats loufoques. On a vu un cabanon toujours en place alors que la maison est disparue. Malgré l’état médiocre du parcours de golf, la météo nous réjouit et la journée est merveilleuse. En revenant au camping, je sors les deux chaises de plage à l’extérieur et je m’installe pour lire. Environ une heure plus tard, Aline vient me rejoindre et je lui demande pourquoi elle a pris tant de temps. Oups ! Quand votre épouse termine une phrase par "faut ben que ça se fasse", c’est généralement parce que c’est vous qui auriez du le faire. Pour vous reprendre, essayez de faire à souper ou faites lui un massage. Ne l’obstinez surtout pas. Je parle par expérience. Dans un coin de pays qui se remet lentement de l’ouragan, on va probablement ralentir notre rythme car l’hospitalité du sud nous plait et de plus, la mer est superbe.

                                                                          

             



09/02/2009
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