Les joyeux retraités en voyage

151. Voisinage étonnant

Vendredi le 27 février 2009

 

Il me semble qu'il ne se passe rien de très passionnant dans nos journées ces temps-ci. Les photos ne montrent que des oiseaux exotiques et des arbres étranges. Pas de montagnes, pas de paysages spectaculaires. La Floride quoi. Il ne nous arrive pas grand-chose non plus. Hier la plus forte palpitation s'est produite quand j'ai ouvert la boite électrique du terrain de camping pour nous brancher. Il y avait un lézard caché à l'intérieur. Ça nous a surpris tous les deux. Deux jours auparavant, une situation identique s'était produite mais cette fois, j'avais du faire face à une bibitte ressemblant à une araignée, grosse comme un calmar et avec le poil d'un grizzly. J'ai couru pour aller chercher l'appareil-photo (pas pour me sauver) mais à mon retour, mon voisin Bill Murray, le Crocodile Dundee du terrain, avait déjà chassé la bête avec son balai. Aujourd'hui, nous avons joué au golf par un temps magnifique. Le rythme de jeu a été trop long (5h30) mais au moins, on nous a permis de marcher, ce qui est plutôt rare sur un terrain de golf de Floride. De retour au site de camping, on constate que nos voisins cromagnons avaient stationné leur Cherokee 1974 de travers dans l'entrée si bien que reculer le motorisé relevait du défi. En tout bon mâle que je suis, je décide que je n'ai pas besoin de leur demander de tasser leur tas de ferraille. Je recule notre véhicule jusqu'à ce que le pare-choc tape trop fort dans le poteau électrique. En beau cr….., je me rends cogner à la porte voisine pour qu'ils déplacent le tacot. L'adolescent qui me répond parait aussi débrouillard qu'un chevreuil devant des phares d'automobiles. Après quelques minutes, il revient me dire que sa sœur est en train de mettre ses souliers. Qu'est-ce que tu veux que ça me fasse ? Je ne veux pas qu'elle se chausse, je veux qu'elle tasse le maudit bazou. La frangine aux quatre mentons arrive et je comprends pourquoi ça a pris cinq minutes à mettre ses pichous. Il faut que je déplace le motorisé pour qu'elle puisse faire passer ses quatre-cents livres d'amour par la porte du conducteur. Ce matin, j'avais vu la mère de famille en robe de chambre fumer sa cigarette sur le perron. J'avais quasiment eu peur. Si un membre de la famille vient cogner à la porte cette nuit, je ne prends pas de chance et j'envoie mon pit-bull (Aline).

 

                                                                                  



28/02/2009
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