Les joyeux retraités en voyage

166. Fort Lauderdale

Samedi le 14 mars 2009

 

Je l’avoue, on a dormi dans le stationnement du Wal-Mart de Clewiston. Pas l’idée du siècle, mettons. Dans un secteur où il n’existe pas de truck stop, les vans et les remorques se sont accumulées sans arrêt. Et certains conducteurs laissent tourner le moteur toute la nuit. Avant de se mettre au lit, on a décidé d’aller arpenter les allées du magasin des associés et évidemment, on a fait quelques achats pour les petits enfants. Pas fous les Wal-Mart. On a vu des gougounes de cruciverbistes dans le département des chaussures. Sur la route ce matin, la curiosité nous a fait arrêter le long du lac Okeechobee pour jeter un coup d’œil sur ce plan d’eau. Pas plus impressionnant qu’hier. Le trajet vers Fort Lauderdale présente un triste paysage composé de plaines et de marécages. Toutefois, plusieurs pêcheurs semblent s’en donner à cœur joie. Le premier terrain de camping visité affiche malheureusement complet. Le deuxième également. Puis on trouve une place dans un parc municipal mais l’avis en lettres majuscules et fluorescentes avertissant qu’un train circulant jour et nuit passait juste à côté, nous refroidit l’enthousiasme. Après plusieurs appels téléphoniques, on réussit à trouver un minuscule terrain à Hollywood. La route A1A longe la plage et il y a une congestion monstre. C’est la première fois qu’on rencontre un tel trafic et on imagine qu’on est probablement arrivé en plein spring break. Sur la plage, les gens ne sont pas cordés couchés, ils sont cordés debout. Fort Lauderdale nous rappelle d’excellents souvenirs car on y est venu à quelques reprises. Le portrait a toutefois considérablement changé. Les petits motels ont fait place à de gigantesques tours de condominiums. On a perdu presque tous nos repères. Un peu plus tard, on se rend au réputé centre d’achat Galleria pour trouver un restaurant où nous mangerons demain avec nos amis Lyne et Gilles qui arrivent de Québec. On choisit le chic Season 52 en espérant qu’ils aimeront. Dans le mail, même les restos de bouffe rapide offrent des vitrines inspirantes. En arrivant au site de camping, un problème électrique se présente sur le motorisé. Sans avertir, l’aide provient de partout. Les retraités québécois se montrent intéressés à occuper un peu de leur temps. Malgré les nombreux conseils de mes sympathiques connaisseurs improvisés, c’est finalement moi qui découvre le problème pendant que mes amis s’obstinent encore. J’ai eu une grosse journée. Une autre Budweiser s.v.p. Après tout, comme dirait Jean Perron, bière qui coule n’amasse pas de mousse.

                                               

           

 

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15/03/2009
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