Les joyeux retraités en voyage

187. Maudite boisson

Samedi le 4 avril 2009

 

Je dois d’abord m’excuser pour l’article de ce soir. La qualité de l’écriture pourrait faire défaut car mon beau-frère s’affaire présentement à me saouler avec du vin rouge acheté à prix dérisoire. Oak Leaf, un shiraz de la Californie. Le succulent souper a été bien arrosé et bien que le solide ne passe plus, le liquide lui, semble persister. La journée a commencé avec la rencontre d’un petit lapin sauvage. Quand l’animal a traversé la rue devant nous, on s’est demandé quelle sorte de bibitte c’était. Ni la queue, ni la couleur, ni la démarche d’un lapin. Finalement c’était peut-être une taupe. Encore un peu de vin ? Bien sur. Aline et moi avions quelques emplettes à faire. En manque de frites, on décide d’arrêter au McDo pour diner. Une cliente asiatique aux cheveux blonds sur le dessus et noirs en dessous s’époumone à crier son insatisfaction pour le service. Un homme au physique de footballeur ne semble pas plus content de sa commande incomplète. L’employé qui me répond se comporte comme l’humoriste André Sauvé dans un délire que lui seul peut reproduire. Qu’est-ce qui se passe dans ce fast-food. Avant que la gérante n’intervienne, un autre employé se présente, probablement le frère de l’autre. On aurait dit un hyperactif dans une bibliothèque. On se croirait à surprise sur prise. La gérante, totalement dépassée par les évènements, était autant à sa place qu’un cardiaque au bout d’une corde de bungie. Vingt minutes plus tard, nos deux burgers arrivent. Il n’aurait pas fallu que l’inspecteur de la chaîne réputée se présente aujourd’hui pour l’évaluation. Ensuite, un magasin d’article de golf nous accueille avec deux vendeurs qui écoutent un film plutôt que de nous aider. Je prends très au sérieux l’achat de souliers et mon choix se porte sur une paire de Foot-Joy quarante minutes plus tard sans même qu’un conseiller ne se soit offert pour nous aider. Pire encore, quand je vais payer, le commis réalise la transaction sans me voir car son regard se porte sur la télé derrière moi. Il reste encore un peu de rouge, Irénée. Why not. Oups, l’état de briété est atteint, je crois. L’alcool, c’est traitre. Je suis passé de pompette à gorlot dans le temps de le dire. Tout ça est arrivé subrepptiss, suprepstice….simonac en plus de pas etre capable de le dire, chus même pas capabe de l’écrire. Je vous avais averti.

 

 

                    

                                         



05/04/2009
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