Les joyeux retraités en voyage

190. Foule et dégustation

Mardi le 7 avril 2009

 

Notre arrivée à Disney Hollywood Studio fut quelque peu inhabituelle ce matin. Une congestion de quelques kilomètres et l’absence des préposés au stationnement tranchaient sur la chorégraphie précise qui nous attend en général. Si les employés ont callé malade, par contre, les clients se sont présentés en très grand nombre. Même durant mes meilleures années de fréquentation de discothèque, je peux difficilement me souvenir d’une telle concentration de gens. On aurait pu comparer ça à un concert en plein air des Rolling Stones, mais gratuit. En début de parcours, on retourne voir le populaire spectacle de cascadeurs automobiles qui nous avait grandement impressionnés la première fois. Ensuite, pour éviter l’achalandage, on décide d’aller manger. Aline réussit à nous dénicher une table pendant que je fais la file pendant 45 minutes pour commander. Les manèges sont carrément envahis par la foule. Il faut attendre jusqu’à deux heures pour accéder à la plupart d’entre eux. On réussit à atteindre l’entrée d’une attraction moins courue qui nous fait voyager à travers les scènes classiques du cinéma américain. Puis, on assiste au drame musical haut en couleur de la Belle et la Bête. Une drôle d’expression ça, "haut en couleur". On n’entend pas souvent le contraire "bas en noir et blanc". Un spectacle bas en noir et blanc, ça serait pas tellement vendeur. On passe le reste de l’après-midi à faire du stop and go à travers les rues, les poussettes, les chaises roulantes électriques et les enfants qui tirent sans cesse sur les bras des parents vers les quatre points cardinaux. En revenant à la maison, on décide d’arrêter à l’épicerie pour acheter ce qui nous manque pour une dégustation de vins et fromages. Pour le vin, on est déjà équipé pour recevoir une chorale de français mais pour le fromage, les américains ne nous offrent pas une sélection très élaborée. Notre choix se porte sur un brie sans goût et une boulette de cheddar enrobé d’amandes qui roule dans la bouche comme du cheese whiz. Selon moi, si les États-Unis veulent gagner la guerre en Afghanistan, ils n’ont qu’à remballer ces fromages et les expédier aux soldats ennemis pour les nourrir. Ça va finir là. À cause de la piètre qualité de la bouffe, on a été obligé d’ingurgiter plus de vin et dans ces rares cas, on philosophe un peu et on refait le monde pas mal. Je parlais de hockey avec mon beau-frère et on se demandait : à Shawinigan, un docteur qui soigne les cataractes, est-ce un ophtalmologiste ou un médecin sportif ????? Trop de boisson peut-être.

                             

 

                     

                                         



08/04/2009
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