Les joyeux retraités en voyage

193. La Géorgie lentement

Vendredi le 10 avril 2009

 

Question de ne pas perdre nos bonnes habitudes, nous avons réservé un départ de golf au Laurel Island Links à Kingsland. Mais avant tout, question de pouvoir respirer un peu, il a fallu vider le réservoir d’eaux noires. Tout au long de notre long périple, on a eu droit à des odeurs et des goûts différents en ce qui a trait à l’eau potable. Mais celle de Floride bat tous les autres états pour son arôme puant. Quand j’ai commencé la vidange, je pensais que j’allais m’évanouir. J’avais pourtant espéré que le mélange de l’eau floridienne et des matières fécales puisse avoir créé un phénomène de neutralisation chimique. Ben quoi, du froid avec du froid, parfois ça fait du chaud. Pas cette fois-ci. La délicate tâche terminée, la récompense nous attendait au terrain de golf. Le parcours sauvage longe les marécages près de l’océan. Des pins longilignes délimitent les allées ondulées et bien entretenues. Après quelques trous, j’ai une impression de déjà vu. Vers le milieu de la ronde, je réalise que j’ai joué ce terrain avec des amis joueurs de hockey, il y a environ dix ans. Nous avions organisé un voyage de golf à Jacksonville et il avait mouillé toute la semaine. Je me souviens du parcours car nous avions joué 36 trous sous la pluie cette journée-là et j’avais réussi un aigle sur une normale quatre de 378 verges. Moins chanceux aujourd’hui, j’ai commis un bogey sur le trou en question. On dort à Brunswick en Géorgie, pas très loin d’Augusta où se déroule présentement le Masters, le plus prestigieux tournoi de golf de la PGA. Même si on avait voulu y aller, les billets réservés des années d’avance représentent des privilèges qui demeurent à l’intérieur des mêmes familles depuis des générations.

            

                                      



11/04/2009
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