104. De l'exercice....enfin
Dimanche le 11 janvier 2009
Il fallait bien reprendre l'activité physique un jour. Quoi de mieux qu'une randonnée pédestre de quatre heures à Sabino Canyon. En entrant au kiosque d'informations, on nous met en garde contre les récentes attaques de couguar. Ces prédateurs choisissent souvent les enfants comme proie à cause de leur petit gabarit. Malgré trois épaisseurs de chandails et deux manteaux pour essayer d'éviter de servir de bouffe à couguar, Aline avait encore l'allure d'une collation pour le félin. On nous a cependant rassurés en mentionnant que les chances étaient très minces de rencontrer le carnivore. En fait, on a autant de chances d'apercevoir un couguar que de se faire servir un BigMac avec les deux boulettes bien alignées. Le parc met en valeur une forêt de cactus sur des flancs de montagne. Le sentier peu escarpé longe la falaise sud du canyon. Ce n'est pas l'endroit idéal pour avoir un malaise car l'abime côtoie le sentier et une chute signifierait presque automatiquement une douloureuse visite au fond du canyon. À moins d'avoir la chance de freiner sa culbute sur l'épiderme rugueux d'un des nombreux cactus. J'imagine que pour quelqu'un qui aurait peur des piqures, ca pourrait représenter un mémorable premier traitement d'acupuncture. Nous avons emprunté la route asphaltée pour revenir et à un endroit particulier, la rivière avait inondé un des ponts qui l'enjambe. C'est à ce moment précis qu'on a réalisé la différence entre Aline (action-réaction) et Bernard l'analytique. Sans un instant d'hésitation, Aline a fait comme Jésus et marché sur les eaux. Et moi, après avoir contemplé plusieurs options parmi lesquelles, séparer les eaux comme Moïse, fabriquer un chemin avec des roches, traverser la rivière un peu plus loin ou courir à toute vitesse à travers l'obstacle, j'ai choisi la dernière qui évidemment ne fut pas un succès. Au cours de notre randonnée, on a eu la chance d'apercevoir deux roadrunners mais heureusement pas de couguar. Au menu ce soir, filet de saumon et il va être bon, je vous prie de me croire. Demain, du golf dans le désert.
