Les joyeux retraités en voyage

114. Un vrai zoo

Mercredi le 21 janvier 2009

 

La nuit a été très froide. Mon boyau était gelé ce matin. Euh ! Pardon, je parle du boyau du motorisé, celui qui le relie au réseau d’aqueduc du terrain de camping. Au programme aujourd’hui, une boucle scénique de 72 milles à travers plaines et montagnes environnantes. La route est pittoresque et pratiquement déserte. On a croisé un premier véhicule après avoir parcouru une cinquantaine de milles. Par contre, la faune fait un généreux acte de présence. À la sortie d’un tournant, un chevreuil mâle surgit à droite du motorisé pendant que sa compagne femelle effectue la même chorégraphie du côté conducteur. Tout se passe si rapidement qu’on n’a pas le temps de prendre un cliché avant que les vedettes ne disparaissent en arrière scène. Plus loin, environ à mi-parcours, une horde de sangliers fait son apparition en bordure de la route. J’arrête sur l’accotement et je sors pour m’approcher des bêtes. Plus tard dans la journée, on m’apprend qu’approcher un sanglier, c’est aussi sécuritaire que de faire monter un pouceux dans sa voiture en face d’un pénitencier. Heureusement, les bêtes sauvages ne semblaient pas intéresser à croiser le fer avec moi. On a même aperçu une laie avec ses marcassins parmi le troupeau. (Là, je suis content en maudit. C’est la première fois que je peux démontrer mes connaissances d’animaux, mâles, femelles et petits). Vers la fin de notre route, nous avons décidé de faire une petite incursion au Davis Mountains State Park histoire de se délier les mollets. Devant mes quelques questions à propos des différents sentiers pédestres, la préposée à l’accueil se montre aussi volubile qu’une perruche qui a un drap sur la tête. Pas grave, on lira le pamphlet. Le sentier choisi nous amène au sommet d’un mont arrondi qui offre une vue spectaculaire sur une immense plaine. De retour au terrain de camping, d’autres sangliers surpris prennent la poudre d’escampette à la vue du motorisé….à moins que ce soit encore moi qui les impressionne. Alors que le soleil tombe et qu’on ferme les stores pour la soirée, trois chevreuils nous font une petite parade. Bon, je vous laisse, il faut que j’aille écouter Bob Gratton. C’est bon pour mon quotient.

        

                

            



22/01/2009
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