120. Une ville à voir
Mardi le 27 janvier 2009
L’autobus presque vide nous ramasse devant le terrain de camping. Vingt minutes plus tard, on descend au centre-ville. Arrivés tôt, on profite pleinement de la visite de l’Alamo avant que l’affluence habituelle de touristes débarque. En 1836, un peu moins de 200 braves, pour la plupart paysans, réussirent avec courage à repousser temporairement les assauts d’une armée de soldats mexicains dix fois plus nombreuse qu’eux dirigée par le général Santa Anna. Finalement au bout d’une dizaine de jours, les agresseurs vinrent à bout des assiégés dans un massacre sanglant qui ne laissa aucun défenseur américain vivant. Parmi les personnages célèbres qui y laissèrent leur vie, on note Davy Crockett, William Travis et Jim Bowie, le meilleur combattant au couteau de l’époque et pour qui le légendaire couteau a été nommé. La terrible bataille d’Alamo fut l’élément déclencheur d’une série d’évènements qui permirent au Texas de se libérer du joug du Mexique et de devenir un territoire indépendant. Quelques années plus tard, le sacrifice des hommes d’Alamo permit à l’état texan de se joindre aux États-Unis. Le cœur de la ville montre un portrait très atypique. Son joyau, le "River Walk" offre l’opportunité de longer la rivière à pieds tout en profitant des nombreux restaurants et des chics boutiques. Les rues adjacentes sont étonnamment situées un étage plus haut.si bien qu’en empruntant la promenade, on a l’impression d’évoluer dans un tunnel à ciel ouvert. Y en a qui vont dire qu’un tunnel sans toit, c’est pas un tunnel. Vous avez raison mais j’ai pas été capable de trouver d’autre mot. On arpente ensuite les avenues avoisinantes. De nombreux édifices présentent une magnifique architecture de type espagnol. La ville est superbe et réellement unique. On arrive au "El Mercado", le plus grand centre de gogosses mexicaines qu’on ait vu de notre vie. D’ailleurs la ville entière comporte une saveur sud-américaine. On termine la journée à
