122. Étape charmante
Jeudi le 29 janvier 2009
De la visite francophone ce matin. Alors que je vaquais à mes tâches dehors ce matin, une dame de Gatineau s’est arrêtée pour faire un brin de jasette. Très gentille, elle nous a appris qu’elle et son mari passaient trois mois à Corpus Christi puis deux mois à Daytona Beach en Floride. À la sortie de la ville, nous arrêtons pour faire le tour du propriétaire du porte-avions USS Lexington. En service pendant tout près de cinquante ans, le navire a été retiré après avoir accumulé près de 500,000 atterrissages, un record qui ne sera vraisemblablement jamais battu. Les dimensions spectaculaires en font une véritable ville flottante. En plus des standards habituels, le bateau comporte une clinique dentaire, une chapelle, une école de formation, une clinique médicale et une salle de chirurgie. Nous passons deux heures à bord mais il aurait fallu au moins une journée pour tout voir. Plusieurs bombardiers occupent le plancher supérieur alors que différentes expositions peuvent être vues sur les étages inférieurs. Celle de Pearl Harbor en particulier se veut particulièrement touchante. Souvent je me demande ce qu’il y a dans le cœur de l’homme pour consacrer autant d’argent et d’énergie à faire la guerre. On devrait obliger tous les peuples à élire des femmes comme président. Au début évidemment, quelques unes se feraient assassiner par des hommes sans scrupules mais je suis convaincu que le monde violent dans lequel nous évoluons présentement se porterait beaucoup mieux avec des femmes pour le diriger. De retour sur la route pour une centaine de milles, nous arrêtons dormir à Palacios, le long du golfe du Mexique. Le port abrite une flotte de 300 crevettiers et le terrain de camping est adossé à la marina. On a déjà vu plus désagréable.
