130. Incontournable Nouvelle-Orléans
Vendredi le 6 février 2009
La journée commence délicieusement bien au réputé Café du Monde avec la dégustation de leurs fameux beignets assaisonnés de sucre en poudre. Pour une ville de cette taille, Nouvelle-Orléans offre une originalité très recherchée. Les touristes s’entendent pour dire que tout se passe dans le vieux quartier français. Les constructions comportent en général deux ou trois étages avec des balcons et des rampes de fer forgé. Esthétiquement, c’est tout à fait réussi. Sur Jackson Square, on peut admirer entre autres la majestueuse cathédrale St-Louis. En matinée, nous arpentons les rues d’est en ouest. On se laisse littéralement imprégner par le charme qui se dégage du vieux quartier. Nous prenons un diner de crevettes au restaurant Bubba Gump, nommé ainsi en l’honneur de Forrest Gump. En début d’après-midi pendant que les musiciens de la rue s’installent un peu partout, nous découvrons les artères du nord au sud. Le quartier français est divisé simplement avec des angles tellement droits que même un patient atteint d’alzheimer ne réussirait pas à se perdre. Plusieurs balcons sont déjà parés de décorations éclatantes pour la parade du mardi gras qui se déroulera le 24 février. Sur Bourbon Street le party pogne de bonne heure. Déjà à 14h00, les bars crachent une musique à défoncer les tympans et les clients se promènent sur les trottoirs avec leur consommation dans la main. En fait, l’ambiance qui dépeint le mieux Nouvelle-Orléans, c’est celle d’un party qui ne se termine jamais. On finit notre visite vers 17h30 car les vieux quinquagénaires que nous sommes, commencent à trouver que les décibels et la démarche chancelante de quelques consommateurs augmentent rapidement. Heureusement, le nombre de policiers également. Nouvelle-Orléans plaira à tout le monde, envoûtante le jour et vibrante la nuit.
