145. Ça pique maudit
Samedi le 21 février 2009
Il y a quelques jours, de voraces maringouins se sont attaqués à nos jambes sans qu’on s’en rende réellement compte (possible abus d’alcool). Ça se passait à la brunante et on a rien vu. Aline a répertorié 13 piqures et moi 19. La démangeaison est telle que j’ai envie de débarquer chez l’esthéticienne et me faire poser des faux ongles pour pouvoir me gratter encore plus. En avant-midi, on a joué au golf sur un vieux parcours classique. Le potentiel existait mais le terrain manquait un peu d’entretien. Les seuls qu’on a vu travailler, à part des deux golfeurs qui nous précédaient, furent deux oiseaux géants qui piochaient par terre avec une ardeur qu’on n’a jamais observé chez deux gars de la voirie. On aurait juré que les deux volatiles creusaient un drain et étaient payés à l’acte. Ensuite, on s’est rendu marcher dans un parc municipal non loin d’ici. Depuis qu’on est entré aux États-Unis, on a remarqué qu’il y a toujours beaucoup de familles qui se réunissent la fin de semaine pour fêter dans ces lieux. Ça semble une tradition. On apporte les cannes à pêche, les ballons, la radio et des briquettes pour le barbecue. Dans une ambiance festive, les jeunes s’amusent partout pendant que les parents sont assis en train de jaser. Revenu au camping, on vérifie nos options pour les prochaines destinations. Dans une semaine, on doit se rendre à Orlando où Geneviève, Martin, Michelle, le petit Nicolas et sa cousine Anne-Marie viennent nous rejoindre pour un séjour à Disney World.
