Les joyeux retraités en voyage

146. Enfin une piste cyclable

Dimanche le 22 février 2009

 

Nous quittons Dover en direction ouest pour nous rapprocher de la mer. Les environs de Clearwater nous incitent à faire du repérage en vue de l'hiver prochain. La proximité de Tampa Bay, St-Petersburg, la plage, de nombreux parcours de golf et une des rares pistes cyclables sécuritaires en Floride représentent toutes les commodités que nous recherchons. On trouve donc un terrain de camping intéressant à Dunedin où il ne reste qu'une place et seulement pour une nuit. Une fois installé, on enjambe les vélos pour la première fois depuis fort longtemps. La piste ressemble étrangement à celle qu'on utilise à Québec. Construite presque en entier sur une ancienne voie de chemin de fer, la dénivellation est faible et le tracé plutôt droit. On remarque des marcheurs, des carrosses et des vélos de toutes sortes. Le parcours asphalté longe un corridor de pins où se succèdent petits restos, kiosques d'artistes et même le Tiki bar, malheureusement fermé. La randonnée se veut très agréable si bien qu'on ne voit pas le temps passer. Une heure trente plus tard, on réalise que la région de la croupe commence à nous envoyer un message à l'aide. Il est grand temps de revenir sur nos pas car comme pourrait dire Jean Perron "Faut ménager la chèvre et le fou". De plus, on s'aperçoit que le vent sera défavorable pour notre retour. Comble de malchance, mon pneu avant crève. De l'autre côté de la rue, une boutique de vélos se présente à moi comme une fille de joie sur le chemin d'un bûcheron qui sort de six mois dans le bois. On repart gonflé à bloc (pas comme le bûcheron) vers notre camping où on arrive finalement avec le derrière comme un calmar trop cuit. Aline sort les steaks qu'on a envie de manger crus tellement on meurt de faim. Les patates pilées mangent toute une volée. Le blé d'inde en crème résiste férocement à l'ouvre-boîte du Dollarama jusqu'à ce qu'on réalise que ça prend deux personnes pour opérer un ouvre-boîte manuel payé un dollar. La vie est belle. Je vous laisse, le vin commence à faire effet.

 

                                                       

 

 

                          



23/02/2009
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