147. L'ile de la lune de miel
Lundi le 23 février 2009
Avant de se diriger un peu plus au nord, on décide de se rendre sur Honeymoon Island. Non, ce n'est pas notre anniversaire de mariage et notre lune de miel non plus. On ignore pourquoi l'ile porte un tel nom. Quelques sentiers pédestres serpentent le parc provincial insulaire. On nous apprend que récemment, un couple d'aigles à tête blanche d'Amérique y a construit son nid. Avec un peu de chance, on pourrait les apercevoir de loin car une loi nationale force les autorités à établir un périmètre de protection de 330 pieds autour du nid. Tout au long de la piste, on observe des arbres sans feuilles où trônent de nombreux oiseaux de proie. Au bout d'une demi-heure de marche, on arrive à l'endroit où la clôture de sécurité a été érigée. Un employé du parc et un bénévole ont établi leurs quartiers sur place et ils nous permettent de lorgner quelques instants à travers leurs télescopes respectifs. Le spectacle est fascinant. La femelle nourrit son petit pendant que le mâle monte la garde sur l'arbre voisin. J'en déduis que comme pour le genre humain, quand la femelle décide que son compagnon est de trop, celui-ci a avantage à se tenir éloigné. Bien qu'un peu loin, on réussit tout de même à prendre quelques photos. Le sentier contourne ensuite le site pour longer la plage sur quelques centaines de mètres. Une heure plus tard, on revient à notre point de départ pour reprendre la route vers New Port Richey. Sur le trajet, on entre dans la ville de Tarpon Springs, célèbre pour avoir déjà été la capitale mondiale de la pêche aux éponges. Des indications touristiques déficientes ont finalement raison de notre patience. On reviendra l'an prochain. À New Port Richey, l'immense terrain de camping comporte 578 emplacements. On a fait le tour à pieds tantôt et ça nous a pris une heure. À voir les plaques minéralogiques, on se croirait dans une ville ontarienne.
