161. Seuls à nouveau
Lundi le 9 mars 2009
Le départ de l'hôtel pour Martin, Michelle et les enfants est prévu à 10h15. On déjeune ensemble et ensuite l'ouragan jeunesse ira prendre l'avion en direction de Lévis. Les enfants ont vibré toute la semaine mais ils ont cependant affiché un comportement exemplaire. Jamais on ne les a entendus chigner et on éprouve un peu de peine à les voir partir. Ça nous fait tout drôle de rester. Habituellement, on passe une ou deux semaines en Floride et lorsque vient le temps de repartir, on envie les grands-parents qui demeurent sur place pour encore plusieurs semaines. Pour la première fois, on possède le beau rôle. On prend la route vers Lake Wales, notre prochaine étape. Même les routes floridiennes les moins empruntées le sont beaucoup. On se demande régulièrement pourquoi cette année on s'extasie moins devant cette Floride populaire. La réponse provient en partie des terrains de camping. Ceux-ci affichent toujours presque complet à cause des nombreux saisonniers et on nous offre souvent le dernier emplacement disponible. Comme quand les gamins du quartier divisent les équipes de hockey dans la rue en choisissant à tour de rôle. En général, le dernier repêché n'a pas grand-chose à offrir. On ramasse donc le site que personne ne veut. Généralement, le signal internet entre mal, les arbres bloquent le l'accès au satellite télé et la superficie du lot n'offre pas grand jeu. De plus, en Floride on retrouve pas mal plus de jeux de shuffleboard que de sentiers pédestres, plus de voiturettes électriques que de vélos et plus de complexes de condominiums que de montagnes. On a encore vu tantôt un propriétaire assis dans son kart en train de promener ses chiens qui eux, faisaient leur exercice. On réalise qu'on se sent peut-être un peu trop actif pour l'endroit. Dans quelques années, probablement.
