172. De la campagne à la ville.
Vendredi le 20 mars 2009
En allant voir une maison à louer sur Sanibel Island, on a profité de l'occasion pour visiter sa petite sœur voisine, Captiva Island. Le moins que l'on puisse dire, c'est que la récession ne fait pas partie du vocabulaire des habitants de l'ile. Les grandes demeures cossues se profilent derrière une végétation luxuriante. Sur les deux iles, le rythme de vie semble au ralenti. Les automobilistes ont l'obligation de céder la priorité aux piétons et aux cyclistes en tout temps. Environ deux tiers de Sanibel Island est occupé par un parc protégé qui ne verra jamais de construction et il existe un règlement municipal qui empêche tout édifice de dépasser en hauteur l'arbre insulaire le plus élevé. En espérant qu'un ingénieux promoteur immobilier n'ait pas l'idée tordue d'importer et de planter un séquoia géant. L'histoire d'amour entre Aline et son nouveau grille-pain se poursuit. Elle a bouffé sa première toast de la nouvelle cuvée ce matin et a essayé de me convaincre qu'elle goûtait meilleur que celles du toaster précédent (Dieu ait son âme). La route nous amène jusqu'à Bradenton, près de Sarasota. Dans la région, les parcours de golf foisonnent et la météo prévoit une magnifique semaine. Le terrain de camping ne passera pas à l'histoire en ce qui a trait au lotissement. La division des sites fait vraiment pitié. On est littéralement stationné devant la maison d'une dame et on n'est pas seul dans cette situation. Et comme il arrive fréquemment en territoire urbain, les emplacements montrent une superficie déficiente. Certains gros motorisés ont peine à ouvrir complètement leurs extensions. Demain, on prévoit aller au marché aux puces. Je ne sais pas pourquoi, on n'y va même pas à Québec.
