174. Contre vents et marécages.
Dimanche le 22 mars 2009
Hier soir à la télé, l'émission "Comment c'est fait" expliquait entre autres le procédé de fabrication de la saucisse à hot-dog. J'ai changé de canal parce que ça ne me tentait vraiment pas de voir ça. J'ai pris un comprimé de Rolaids avant de me coucher. Aline prétend que le poulet frit Kentucky s'est emparé de mon âme. Je ne digère pas mais c'est dans ma tête selon elle. J'ai quand même bien dormi. On se rend à Sarasota pour fouler le parcours de golf Serenoa. Les rafales de vent atteignent 40 km/h et en voyant le terrain, j'ai la même réflexion que le vétérinaire qui voit entrer dans son cabinet un mille-pattes avec des ampoules, "je vais avoir de l'ouvrage". Je ne me souviens pas d'avoir joué au golf sur un parcours avec autant d'eau. Généralement, il existe un canal qui sert de zone tampon pour les maisons qui ceinturent le club de golf. Mais aujourd'hui en plus, d'innombrables lacs occupent l'intérieur de la superficie et en particulier les abords des verts. Pas étonnant que la faune abonde dans un tel paradis. Alligators, tortues et oiseaux exotiques se chargent de nous distraire. Une journée difficile au point de vue de notre carte de pointage mais une réussite pour ce qui est de la température. On revient en empruntant une route moins achalandée. Ça étonne toujours de constater que certains motels affichent sur leur panneau publicitaire la mention "Clean rooms" pour se démarquer des autres concurrents. Pourquoi ? Les autres ne sont pas propres ? Faut-il croire que les femmes de ménages sont comme certains joueurs de hockey, elles ne vont pas souvent dans les coins. Parfois, je pense que j'ai trop de temps pour penser.