186. Magasinage au masculin
Vendredi le 3 avril 2009
Il pleuvait des cordes ce matin. De toute façon, on avait prévu faire une journée de magasinage. À vrai dire, les femmes en avaient décidé ainsi. On arrête chez Beale’s où les hommes en profitent pour se payer quelques polos et dans un magasin de golf pour qu’Irénée s’achète des balles. Ça vous donne une idée de ce qui s’est passé lors de sa dernière partie. Après deux arrêts, les femmes n’ont encore rien dépensé et on sent que la frustration commence déjà à se faire sentir. Direction les factory outlets. Sur notre liste figure des cadeaux pour Leah, des souliers de golf pour moi, des gants pour Aline et de l’équipement pour le plein air. Trois heures plus tard, la chasse aux aubaines se termine avec presque uniquement des achats masculins. Aujourd’hui la maxime qui s’est appliqué était "Les femmes décident, les hommes dépensent". Dans les magasins, les employés caucasiens se font rares. Comme un peu partout aux États-Unis, la situation de l’emploi ne correspond pas du tout à la crise économique. Les travailleurs hispaniques, pour la plupart provenant du Mexique, ont envahi le marché des employés de boutiques. "I-vio-ni-sam-elle, lè-mi-nou" (if you need some help, let me know) semble être la formule de politesse de la langue espagnole. Rentré à la maison, on prépare un délicieux filet de porc farci accompagné d’un riz parfumé aux pacanes qu’on a rapporté de Louisiane. Un petit vin blanc avec ça et le bonheur était tout près.