191. Avant le retour au bercail
Mercredi le 8 avril 2009
Pour notre dernière partie de golf, on a choisi un terrain situé tout près. Le parcours manquait clairement de manucure mais présentait un design intéressant. L'autre particularité du site est qu'il encercle un petit aéroport très occupé. Nous avons eu droit à des départs bruyants et des atterrissages fréquents. Plus tôt cette semaine, je me suis acheté des souliers de golf. Pas question de choisir des chaussures blanches car l'herbe, la boue et le sable de nos golfs québécois ont tendance à abimer prématurément les souliers pâles. Sauf qu'après avoir fait une femme de moi (essayé au moins dix paires), le modèle le plus confortable et de loin s'est avéré le Foot-Joy tout blanc. Blancs au point que j'ai pensé porter mes lunettes soleil pour enfiler mes chaussures aujourd'hui. C'est pas mêlant, j'ai l'impression qu'ils sont plus blancs que les sous-vêtements du pape. Ces jours-ci, je m'applique à réconforter mon beau-frère. Partisan émérite du Canadien, il semble travailler plus fort que les joueurs pour que ceux-ci réussissent à faire les séries éliminatoires. Et comme pourrait dire Jean Perron, l'équipe est en train de brûler la rondelle par les deux bouts. Pour souper, on a mangé des restants. Quand ça goûte bon à l'origine, c'est pas mal pareil quand c'est réchauffé. Demain, Aline et moi reprenons tranquillement la route vers Québec. Avant de se séparer de Lisette et Irénée, on réussit à prendre un cliché acceptable de nous quatre. Les deux semaines passées ensemble se sont très bien déroulées et nous avons déjà hâte à notre prochaine excursion cet automne en France.
