321. Arches National Park
25 septembre 2012
Des nuages gris cachent le ciel ce matin. Cependant, la météo prévoit seulement 20% de chance de précipitation. On se dirige vers le parc national Arches pour couvrir quelques sentiers pédestres. Dès l’entrée, le paysage émerveille. La première piste nous mène jusqu’à Delicate Arch, l’attraction la plus mediatisée du parc. Nous ne sommes pas seuls. Les touristes abondent. On arrive au monument après 45 minutes d’ascension moyenne. La récompense valait amplement l’effort. On revient ensuite pour diner dans le motorisé avant de se diriger vers la fin de la route où nous attend un autre sentier. Après environ une heure de marche, le ciel nous tombe sur la tête. La pluie et la grêle. On dirait qu’à 5000 pieds d’altitude, le grésil pince davantage. On tente bien que mal de redescendre avant d’être trempé. Peine perdue. On réalise alors comment se produit le phénomène qu’on appelle “flash flood”. Il ne pleut pas des torrents mais après seulement cinq minutes, notre sentier est devenu un ruisseau qui se déverse dans d’autres coulées et rapidement des torrents se forment. La scène est saisissante. Se sentant comme deux éponges, on rejoint finalement le motorisé. En repartant vers la sortie du parc, on ne peut que s’extasier devant autant de merveilles. Comme Aline dit, c’est comme une orgie de beauté. Généralement, la conduite du motorisé requiert de la prudence surtout dans les descentes et dans les courbes. Or, le parc en est rempli. Habituellement je retarde toutes les voitures qui me suivent. Mais aujourd’hui avec de la grèle accumulée sur la chaussée, l’histoire est différente. Je roule très prudemment mais je passe quand même pour le roi du downhill. Les américains du sud sont totalement paralysés à l’idée de rouler dans de telles conditions. Pour une fois, le québécois se paie la traite. Demain, on se dirige vers le sud ouest de l’Utah pour d’autres visites de canyons.