329. Surréalisme
3 octobre 2012
Étant donné qu’on n’avait pas encore tout vu de la nouvelle ville, on a commencé de ce côté. Le Bally’s ne paie pas de mine mais l’intérieur demeure tout de même très acceptable. Quant au Paris, il n’a pas changé et pourquoi le ferait-il. Si quelqu’un possède encore des royautés sur les chansons d’Édith Piaf, il doit recevoir des chèques de ce casino tous les jours. La Sahara n’existe plus mais le Planet Hollywood qui le remplace a habilement conservé plusieurs décors du désert, en particulier dans le centre commercial annexé à l’hôtel. Le MGM offre encore la plus vaste sélection de restaurants exceptionnels avec entre autres deux tables sélectives de Joël Robuchon et une de Wolfgang Puck. Le restaurant chinois de l’Excalibur nous sert ensuite du poulet à l’orange pour diner et on se gâte avec un sundae chez Coldstone pour dessert. Le New York New York a effectué plusieurs changements de restos en bordure de son casino. En 2008, on y avait mangé deux fois sans être emballés. Une réplique de la statue de la liberté est entièrement recouverte de jelly beans. Ah, ces américains ! La concentration des nouveaux édifices de la ville nous transporte littéralement dans une scène du futur. Deux tours jumelles penchées, avec des lignes courbes et déphasées verticalement occupent le cœur du bourg. On tente de visiter le Mandarin qui s’avère finalement être un complexe résidentiel ultra chic. On ne fera pas d’offre d’achat. Le Vrada, pas tout à fait ce qu’on pourrait appeler une auberge de jeunesse, ne comporte également pas de casino. On termine donc notre tournée par le magnifique Bellagio. Un hall d’entrée unique, un jardin intérieur exceptionnel, la plus grande fontaine de chocolat au monde et un casino chic et feutré font de cet hôtel notre préféré. Après une douche, on se rend souper au réputé hôtel Palms, notre voisin qui abrite le club Playboy. Aline ne veut pas que j’y aille. Demain on visitera les établissements du côté nord du Las Vegas boulevard.