33. Du camping aux olympiques
Lundi le 20 octobre 2008
En voyageant à cette période de l'année, il y a évidemment des inconvénients. D'abord la température et le fait que plusieurs terrains de camping sont fermés ou bien ont coupé leur alimentation en eau. Mais il existe également des avantages. Il n'y a plus de moustiques, presque plus de touristes comme nous et on n'a jamais eu besoin de réserver le terrain de camping, ce qui nous donne une latitude extraordinaire si on désire rester plus longtemps à un endroit qui nous plait. On utilise un répertoire des campings du Canada pour choisir nos terrains mais on ne réserve jamais d'avance. Avant de partir de Kelowna ce matin, Aline a consulté son grand livre et choisi un emplacement à Richmond, tout près (19 km) de l'aéroport de Vancouver car nous devons laisser Geneviève (je pense que je vais lui dire de marcher) très tôt mercredi matin. Plus on approchait de notre but et plus on trouvait que ça faisait pas mal résidentiel pour un terrain de camping. Mais notre GPS ne peut pas se tromper. En entrant sur le site, on réalise que notre supposé hôte pour la nuit s'est métamorphosé pour devenir l'immense stade couvert qui recevra l'anneau de patinage de vitesse des olympiques 2010. Pas besoin de vous dire que les nombreux travailleurs du chantier se sont montré plutôt étonnés de voir entrer un motorisé au lieu d'un camion de livraison de Home Depot. Qu'à cela ne tienne, nous trouvons un autre site à Capilano, un terrain entièrement asphalté, bordé de haies de cèdres, équipé d'un jacuzzi et situé tout juste à côté de Stanley Park. Au prix qu'ils nous chargent, on paie probablement une partie de l'hypothèque mais au moins, on est à Vancouver et très bien situé pour jouer aux touristes.