334. Le désert des Indiens
8 octobre 2012
Au réveil, un glacial 2 degrés Celsius. Maudite altitude. On commence à avoir hâte de se rapprocher du niveau de la mer. Encore de la route aujourd’hui. Le paysage ressemble en tous points à celui d’hier. On aperçoit un ancien village de réfugiés mexicains datant de 1680 mais maintenant abandonné. Nous roulons en plein territoire amérindien. Chaque sortie d’autoroute nous suggère des cigarettes, des mocassins, des couvertures tissées et de la poterie. Des casinos siègent en plein désert. Pourquoi ne pas arrêter à l’un d’eux pour diner. La publicité qu’on aperçoit depuis des kilomètres nous propose un buffet pour 5.99$. On en a eu pour notre argent. J’ai mangé une soupe à je ne sais trop quoi, une salade de mon propre cru et un biscuit trop dur à l’extérieur et trop mou au centre. Aline a enfilé seulement deux bouchées de son spaghetti et a tenté de me convaincre qu’il était pas mal. Puis elle a pris une pointe de tarte soit aux cerises, soit aux fraises ou à quelque chose qu'on essaie encore d'identifier. Après avoir perdu quelques dollars au casino, on revient au stationnement en rotant. Le motorisé est mûr pour un changement d’huile. Alors, on décide de se rendre plus tôt au camping car celui-ci est voisin d’un centre de réparations. La préposée qui nous reçoit a autant d’enthousiasme qu’un collectionneur de pantoufles. On dort en périphérie d’Albuquerque dans un camping qui affiche de nombreuses roulottes rétros.