34. En pleine nuit une sirène.....(chanson quétaine)
Mardi le 21 octobre 2008
La journée a commencé par une ballade en autobus vers le centre-ville de Vancouver. Le gars assis à côté de mes deux femmes dégageait une odeur douteuse semble-t-il. Moi j'étais assis en arrière de l'autobus, en face d'une jolie asiatique. Notre première impression de la ville fut décevante On avait entendu parler qu'il faisait bon y vivre mais sur le plan visuel, on n'a pas été ébloui. Geneviève agissait comme guide car elle avait apporté un plan de la ville. Elle voulait qu'on visite le quartier chinois. Elle nous y a conduit selon sa map. On s'est ramassé au coeur d'un arrondissement peuplé de sans-abris avec pour tout bagage, des paniers d'épicerie recouverts d'une couverture. Malgré nos protestations, Geneviève soutenait que nous étions en plein quartier chinois. C'est la première fois que je vois un quartier chinois sans chinois et sans affiches chinoises. Puis nous nous sommes dirigé vers Stanley Park en passant au bord de l'eau à partir de Canada Place. C'est vraiment à ce moment que la beauté de la ville nous a frappés. De retour au camping, nous avons soupé avec des restants car nous traversons les douanes demain et on voulait avoir le moins d'aliments possibles dans le frigo. Vers 20h30 alors que chacun s'adonnait à son passe-temps habituel (Geneviève chattait sur Internet, je regardais la télé et Aline lavait son maudit plancher), on a commencé à entendre une sirène se rapprocher constamment. C'est Geneviève qui s'est aperçu que la sirène faisait plus que se rapprocher, elle était carrément arrêtée en avant de notre motorisé. Nous sommes alors sortis pour réaliser qu'il s'agissait d'un camion de pompiers en pleine action. Sans perdre un instant, Geneviève enleva l'élastique qu'elle avait dans les cheveux et dans un mouvement digne d'un commercial de Nice and Easy, se balança les cheveux par en arrière. Ah! les maudits calendriers de pompiers. Un motorisé de 40 pieds était en feu. Nous sommes rentrés chercher nos appareils-photos, moi pour immortaliser le spectacle et Geneviève, les pompiers. Malgré des efforts remarquables pour l'éteindre, le brasier a résisté pendant une bonne quarantaine de minutes. On ne croyait pas qu'un motorisé pouvait brûler autant. On s'est tous couché un peu excités mais peut-être pas pour les mêmes raisons.