Les joyeux retraités en voyage

343. Alabama

17 octobre 2012

 

Un peu avant souper hier soir, ma main droite a enflé encore. Deux autres piqûres sont apparues. Devant la démangeaison insupportable (je suis un gars), Geneviève m’a suggéré de prendre une ou deux capsules de bénadryl. Parmi les contre-indications du médicament, il y a la somnolence. Dans mon cas on aurait plutôt du appeler ça un coma profond. Vers 6h30, je suis venu bien près de tomber la face dans ma soupe aux pois. Une heure plus tard et malgré des efforts presque surhumains pour demeurer éveillé, j’ai décidé que tant qu’à perdre connaissance, ce serait peut-être mieux de la faire dans notre lit. Ma lumière s’est éteinte à 7h45 hier soir et s’est rallumée à 7h45 ce matin. La prochaine fois qu’un anesthésiste veut  m’endormir, je vais lui suggérer une alternative moins coûteuse: deux bénadryl. Ma main n’a pas désenflé mais au moins, je ne l’ai pas sentie. On reprend la route pour s’arrêter au centre d’information de l’Alabama où une gentille dame nous fournit toutes les brochures dont on a besoin. C’est dans cet état américain que se trouve le « Robert Trent Jones Trail », un chapelet de 468 trous de golf étalés tout au long du territoire. Birmingham sera notre premier arrêt sur la trail. On arrive tôt en après-midi à notre camping qui en fait, ressemble à un terrain de stationnement avec l’eau et l’électricité en bonus. Ça nous donne le temps d’aller marcher dans un environnement agréable ; stade de football et quartier huppé où les garages doubles se trouvent sous les maisons. Les entrées très pentues nous rappellent que nous sommes loin du Québec. On a même vu une haie de houx. Demain, on joue au golf. J’ai une piqûre dans la paume, une seconde entre l’annulaire et l’auriculaire et une dernière sur le revers de la main où le bâton finit de s’appuyer. Ça promet.

 

 



18/10/2012
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