Les joyeux retraités en voyage

351. La côte oubliée de la Floride.

25 octobre 2012

 

Une petite balade sur la plage ce matin avant de plier bagage. Un jeune couple avec deux bambins, de minuscules crabes blancs et une cavité ayant abrité des œufs de tortue. C’est tout ce qu'il y a. En débranchant le motorisé reculé près d’un bosquet, la nervosité me gagne car hier soir, j’ai lu que le parc abrite quinze différentes sortes de serpents dont quatre venimeux. Quand on y pense comme il faut, ça signifie qu’il y a au moins quinze serpents en liberté. C’est beaucoup il me semble. En sortant de la péninsule, deux mignonnes biches viennent nous dire au revoir. La plupart des constructions de Cape San Blas ont été érigées quelques mètres au dessus du sol. On a même aperçu un cabanon sur pilotis. Ça doit prendre une bonne paire de bras pour ranger la tondeuse. Une maison étrange attire notre attention. La demeure de E.T ou bien un trip d’architecte qui résiste probablement bien à une tempête tropicale. On dine dans la petite ville d’Apalachicola au même restaurant que lors de notre périple de 2008. Des huîtres et des croquettes de crabe au menu. Pour digérer, on déambule dans les rues de la charmante ville. Des sauterelles géantes très colorées occupent les trottoirs. Sur notre route, le village de pêcheurs Eastpoint et St-George Island avec ses maisons larges de dix pieds. On voulait s’assurer qu’un maximum de gens ait un accès direct à la plage. On arrête à Carrabelle pour dormir dans un camping avec des rues en interbloc de différentes couleurs, deux piscines, un spa et un bar en forme de chalutier. Le complexe ressemble à un autre projet haut de gamme qui a frappé le mur économique de la récession.

 

 

 



26/10/2012
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