58. La tornade du désert
Vendredi le 14 novembre 2008
Je ne le savais pas en me couchant hier soir mais il semblerait que j'ai dormi avec madame Blancheville. Au réveil, Aline a décidé que tout, dans le motorisé, avait besoin d'être nettoyé. Ce fut tout un choc pour moi qui n'est pas particulièrement porté sur la chose. Ici, la chose étant le ménage. L'évier, la douche, le sempiternel plancher, tout a été bouffé par Adèle, la tornade. En temps de crise (de sa femme), un homme averti a avantage à disparaître. Idéalement, il doit donner comme raison, une tâche ardue et éloignée (aller prendre une bière au saloon n'est pas une bonne idée). J'ai donc décidé d'aller réparer la prise de courant extérieure (qui n'était pas brisée). Pas fou, le conjoint. Quand vous jugez que la tempête est terminée, il est de bon aloi d'émettre un commentaire comme " heureusement que tu es là, ça a vraiment fait du bien ". Et surtout, n'oubliez pas de vous déchaussez en entrant dans le motorisé pendant les 3 prochains jours ou je ne donne pas cher de votre peau. A partir de ce moment, on a pu commencer notre journée. L'agenda comportait la visite de Virginia City mais la belle température nous a finalement fait opter pour une partie de golf au Silver Oak à quelques kilomètres seulement de notre camping. Un parcours situé au milieu d'un désert nous désarçonne toujours un peu. Il n'en existe pas beaucoup à Québec. Une bien belle journée et demain, on se rend à Virginia City pour visiter une ville qui, du jour au lendemain, a transformé de simples mineurs en millionnaires grâce à la découverte de milliers de filons d'argent.