65. Faut le voir pour le croire
Vendredi le 21 novembre 2008
Lorsqu'on a quitté Québec le 18 septembre, on a apporté à peine plus que le strict minimum. Heureusement que des boucles d'oreilles, c'est pas comme des bobettes car Aline m'a avoué qu'elle portait la même paire depuis qu'on est parti. Les boucles d'oreilles, bien sur. Ce matin, notre promenade nous à amener voir l'hôtel Trump International, récemment ouvert. Il existe toujours des endroits comme ça pour te faire réaliser qu'il y des gens pas mal plus riches que toi. Las Vegas nous a encore une fois émerveillés. On ne trouve pas de mots pour qualifier tout ce qui se déroule devant nos yeux. Tout est excès. Le stationnement des employés de l'hôtel Wynn occupe à lui seul 7 étages. Les casinos, les hôtels, les boutiques, les restaurants et parfois même les gens nous semblent irréels. Hier au spectacle Mamma Mia, la voisine d'Aline avait amené sa poche de linge sale avec elle. Ne me demandez pas pourquoi. On a aussi vu un homme engueuler un quêteux inoffensif. A côté de notre hôtel, il y a un chantier de construction qui présente des dimensions surnaturelles. On l'appelle « CityCenter ». C'est le plus ambitieux projet jamais réalisé à Las Vegas. Même les gens de Dubaï se disent impressionnés. De la fenêtre de notre chambre, on aperçoit les travailleurs qui ressemblent à des fourmis devant l'ampleur du site. Dans 10 jours, ce sera le retour en avion pour passer le temps des Fêtes chez nous. Notre cœur balance entre l'excitation de revoir nos proches et la déprime de quitter la chaleur. Demain, nous reprenons la route pour aller visiter le Grand Canyon. On s'attend à des paysages grandioses dans cette partie de pays qu'on n'a jamais visitée.