68. Du sur place
Lundi le 24 novembre 2008
Après 30 kilomètres de route en direction de Zion National Park, Aline s'est aperçu que j'avais mal fait mon travail de recherche. Le parc ferme à partir du mois d'octobre. On a donc rebroussé chemin non sans avoir passé sur une partie d'autoroute qui traverse de véritables murs de roc. Étant donné qu'on s'attend à ce que la météo se gâte demain, la décision de demeurer à Mesquite une autre journée s'impose. Les artères urbaines sont si invitantes que les vélos nous servent d'outils de découverte. Les récentes constructions symbolisent bien l'évidente jeunesse de la ville. Un véritable paradis pour cyclistes sauf quand on fait une crevaison. Heureusement, ma randonnée tirait à sa fin. Je ne sais pas combien il y a de chiens par habitant dans ce pays mais en parcourant les quartiers résidentiels, on s'est fait jappé partout. Seulement sur notre site au camping, notre voisin en possède 3. Ça doit faire un joyeux paquet de petits cigares à ramasser quand les pitous vont dégourdir leur maître. Le terrain de camping appartient au casino et est adjacent à celui-ci. Tous les moyens sont bons pour attirer les joueurs. Il y avait un tournoi de machines à sous cet après-midi. Je ne comprends pas comment ça fonctionne mais une gang de paires de mains branlantes appuient sans relâche sur le bouton "spin" à une fréquence supersonique pendant un temps prédéterminé. Celui ou celle dont la machine produit le plus de points gagne. Aucune stratégie, aucune réelle habileté. De la pure chance je crois.